Dans les campagnes les plus profondes, les sources de distractions sont peu nombreuses. Les habitants, humbles paysans, ont pour la plupart ce besoin inévitable d'assouvir leurs besoins les plus obscurs. Ces âmes dépravées n'ont guère besoin qu'on les guide. Elles savent comment trouver l'antre du démon. Dans cette petite bourgade, éloignée des villes et autres villages, les habitants savent où se retrouver pour se libérer des inhibitions. Les masques tombent au douze coups de minuits voir même bien avant. Certains, et à juste titre, le désigne comme étant un "bordel". Les femmes les plus belles aux alentours jouent de leurs charmes pour tourner des têtes. L'alcool coule à flot, pareil à une rivière intarissable. Joueurs de poker, ne vous en déplaise, les paris et les jeux vont bon train. Riche le temps d'une seconde, dépouillé de votre maison la seconde d'après. En ces lieux, c'est simple, tout est possible. Vos rêves les plus fous peuvent vous conduire sur le chemin sinueux de l'enfer. Toutefois, succombez à vos vices. Nathaniel Jenkins, propriétaire des lieux vous accueillera les bras grands ouverts.

Véritable tombeur de ces dames et surtout ancien pirate, cet homme au regard perçant et bleu comme la glace sait fondre les cœurs et trouver refuge entre les cuisses les plus chastes. Ce qu'il veut, il a l'habitude de l'obtenir. Arrogant et sûr de lui, le ténébreux n'a pas pour habitude qu'on lui tienne tête. Maître des lieux suprême, ce soir là, comme de nombreux autres soirs, il s'installe au comptoir, une fiole de rhum entre les mains. De son regard bleu perçant, il observe ses clients. Certains sont trop occupés à plonger le nez dans leur choppe de bière. D'autres encore, cigare entre les lèvres, jouent aux cartes. Et d'autres, encore, batifolent sans discrétion avec les serveuses de la tanière. Les affaires vont bon train. Comme toujours. Lassé du même spectacle, Nathaniel quitte son poste d'observation et laisse les rennes à son bras droit, Aubrey. Sa fiole de rhum toujours dans les mains il quitte la tanière et commence à vadrouiller dans les rues de cette petite bourgade bien trop tranquille à son goût.

Tranquille... pour combien de temps encore?

Pffffffff
C'était ce que ressentait cette jeune femme sur se bateau qui la conduisait dans sa prochaine demeure, une belle maison blanche bord de mer entouré d’habitation, cette demeure aller accueillir la famille Delacour, une famille riche et noble sur des générations en arrière, cette famille avait racheté la demeure et les habitations qui allé avec, villageois comme commerce tout leur appartenait, mais ce qui fait le bonheur des autres fait le malheur de certain et entre autre de Rose qui elle fille de se père ne voulait pas habiter ce village de bouseux..

Mais elle n'avait pas le choix et se fut en quittant amis et habitude qu'elle allait se retrouver sur cette île trop petite pour elle, et ce fut en pleine nuit qu'ils arrivèrent enfin à escale et descendirent du bateau, Rose soupira encore et encore depuis les cinq jours qui la séparèrent de la ville et commença à marcher dans ses nouvelles rues qu'elle allait devoir apprendre, quel ennuie ce village et quel calme..

Rose se sépara sans le vouloir de sa famille trop fâcher pour les suivre et commença à se promener dans les rues désertes et trop calmes pour une jeune citadine comme Rose, et ce fut après quelques pars qu'elle entendit marcher de même, tournant quelque peu la tête, elle aperçu un homme une bouteille à la main semblant se promener aussi.

Rose cacha son visage avec son capuchon laissant juste entrevoir sa petite bouche pulpeuse tel une poupée et le fixa sans bouger tel une statue.

En cette nuit bien trop calme, l'ancien pirate découvre et redécouvre sans surprise les rues de cet endroit devenu un peu trop à l'étroit pour lui. Peut-être est-il temps pour lui de partir vers de nouvelles aventures? Il en était là dans ses réflexion lorsqu'il sentit la présence de quelqu'un. Nathaniel n'étant pas un simple humain, mais un vampire, son ouïe ainsi que son odorat s'avéraient bien plus développer que la normale. Ainsi donc, il percevait les battements de cœur de la jeune femme. Quant à son odeur... cette odeur ne lui disait strictement rien. Intrigué, Nathaniel laissait ses sens le guider jusqu'à cette nouvelle proie. Arrivée dans une ruelle, il fit mine de ne pas la voir, avançant avec nonchalance. Malgré tout, un sourire en coin étira ses lèvres fines lorsqu'elle rabattit sa capuche sur la tête.

L'inconnue cessa de marcher, visiblement figée dans l'espace temps. Amusé par la situation, le ténébreux s'avança en direction de la jeune demoiselle. Il s'enivrait de ce parfum accrocheur. Ses claires prunelles fixaient avec insistance ces lèvres impunément mises en évidence.

— On se joue la scène du chaperon rouge?

Face de petit con. Sourire enjôleur. Nathaniel et sa touffe de cheveux en bataille avait tout de l'homme désinvolte et sauvage.

— Je vous laisse deviner qui est le loup.

Placé en face de la jeune femme dont il meurt d'envie de connaître le mot, Nathaniel lui tend sa flasque de rhum.

L'inconnu semblait l'avoir remarquer malgré la pénombre et sa tenu sombre, il s’arrêta proche d'elle et sembla amuser commençant a lui parler.

— On se joue la scène du chaperon rouge?

Rose fronça les sourcilles bien sur cela ne s'était pas vue avec son capuchon mais elle semblait étonné de cette manière de parler et de cette humour, elle qui était habitué au bourgeois, cela lui changer vraiment..puis l'inconnu rajouta des paroles.

— Je vous laisse deviner qui est le loup.

Vraiment?

Rose regarda la bouteille de Rhum et hésita quelque peu avant de la prendre et d'en boire timidement trouvant cela assez fort et mauvais, elle qui était habitué au grand cru et aux pâtisseries sucrés.

La jeune fille sourie amusé de la situation et fini sa petite gorger avant de quand même parler à cette étranger.

-"A la fin de l'histoire c'est le loup qui meurt" ...

Elle retendis la bouteille un sourire difficilement caché.

L'hésitation se deviner à travers ces gestes. Une hésitation éphémère et très vite maîtrisée mais ce genre de détails n'échappait à notre ancien pirate qui la scrutait comme si elle était la chose la plus précieuse au monde. Pour autant, il n'oubliait qu'en dessous de ce capuchon pouvait se cacher un thon. Il la laissa donc boire quelques gorgées, se demandant si elle était du genre à tenir l'alcool ou non. Probablement que non.

— A la fin de l'histoire c'est le loup qui meurt.

Hum. Effectivement. Mouché par la réponse de l'inconnue, son sourcil se haussa alors qu'il se mordit la lèvre inférieur. Les femmes de ce village n'avaient pas vraiment pour habitude de lui répondre, préférant se jeter dans ses bras. Généralement, après une réplique bien sentie, la conversation tournée très court alors que la nuit s'allongeait sans fin. Mais ça lui plaisait.

— Effectivement.

Reprenant sa bouteille, il prit une rasade de ce tord boyaux, sans la lâcher du regard.

— Mais ce que je préfère, dans les contes, c'est la réécriture et l'interprétation libre.

Il commence alors à tourner autour de la demoiselle, lentement, pareil à un félin. Puis il s'arrête à ses arrières, se penchant vers les oreilles de l'inconnue, bien qu'elles soient dissimulée sous le capuchon.

— Dans ma version de l'histoire, le loup vit.

Passant son bras autour d'elle, il lui tend une nouvelle fois sa bouteille de rhum.

Rose suivi du regard l'inconnu malgré sa vision réduite par son capuchon, celui ci semblait amusé par sa réplique répondant quasiment instantanément.

— Effectivement.

Rose ne pu s’empêcher de sourire, fière de son franc parler, mais malgré cela cette homme n'en resta pas la et continua de parler semblant vouloir le dernier mot.

— Mais ce que je préfère, dans les contes, c'est la réécriture et l'interprétation libre.

Vraiment? et depuis quand on pouvait faire ce qu'on voulait et quand on le décider que sa soit dans les compte ou dans la vrai vie si c'était le cas elle ne serait certainement pas la..

Rose garda son calme sans dire mot puis sentit l'étranger tourner autour d'elle un chien cherchant sa nourriture et le senti derrière elle posant son bras sur son épaule? vraiment? comment pouvez t'il avoir si peu de retenue? puis celui-ci continua de parler.

— Dans ma version de l'histoire, le loup vit.

A défaut de sentir son souffle elle arrivait bizarrement à l'imaginer et se redit quelque peu voyant de nouveau la bouteille se tendre vers elle, il espérait quoi? une nuit de folie? jamais de la vie Rose était une princesse et par se titre elle ne vouait pas au désire charnel et bestial tel des chiens!

Rose se poussa de son bras mais pris quand même la bouteille de Rhum.

-"et dans la mienne, le petit chapon rouge retourne chez elle avec le Rhum du loup"

La jeune fille fit demi tour et commença à partir vers la grande demeure de ses parents la bouteille dans la main.

Elle ne semblait pas paniquée, ni même troublée. Cette indifférence intriguait notre pirate, d'autant plus qu'elle-même paraissait amusée de la situation loufoque dans laquelle ils étaient. Alors qu'il passait un bras autour d'elle pour lui proposer généreusement un peu de son rhum, elle repoussa son bras mais prit la bouteille. Soit.

— et dans la mienne, le petit chapon rouge retourne chez elle avec le Rhum du loup.

Dans un premier temps, Nathaniel se mit à rire. Un rire léger mais bien présent. Elle ne manquait ni de répartie ni de culot. Pour autant, il cessa de rire lorsqu'il la vit partir avec sa flasque de rhum. Sérieusement? Incrédule, il regardait la silhouette de l'inconnue s'éloigner. Elle allait revenir. Oui. Elle allait forcément revenir. Sauf que les secondes s’égrainaient et elle ne semblait pas décider à ramener son butin. Comment vous dire qu'entre Nathaniel et le rhum... c'était une très grande histoire d'amour? On ne vole pas sa bouteille de rhum! Ah ça, non! Se mordillant la lèvre un instant, il lui laissa une nouvelle chance de tourner les talons. Mais toujours rien et l'inconnue n'était dorénavant plus à porter de vue.

— La teigne, qu'il pestait en suivant les traces de son petit chaperon rouge.

La vérité étant que cette situation lui plaisait bien. Elle était différente des filles du village. Ce petit quelque chose de mordant, piquant. Et surtout, il ne connaissait toujours pas son visage ou bien encore son prénom. A l'aide de grandes enjambées et usant par moment de sa vitesse surnaturelle, il parvint à rattraper l'inconnue. Néanmoins, il restait quelques mètres derrière elle.

— Je ne savais pas que le Chaperon Rouge avait une tendance à l'alcoolisme doublée d'une cleptomanie très assumée.

Augmentant la cadence, il s'évertuait à la rattraper sur les derniers mètres sans avoir à utiliser sa vitesse hors norme.

— Vous volez aussi bien le cœur des hommes que leur bouteille de rhum?

Rose se contenta de partir sans demander son du même si la c'était plutôt elle qui n'attendait pas le du de la personne en face rentrant vers la maison, qui n'était pas forcement très loin mais sans connaître les lieux elle prenait son temps sans même avoir peur de quel compte réaction du jeune homme.

Rose continua sa marche jusqu'à entendre une voie se rapprocher de ses pas.

— Je ne savais pas que le Chaperon Rouge avait une tendance à l'alcoolisme doublée d'une cleptomanie très assumée.

Rose ne pu retenir un rire, petit et délicat comme on lui avait appris à la cour toute dame devait savoir garder ses émotions et si cela devait arriver rire de manière douce et délicate sans prétention, elle continua sa marche sans même le regarder comme le snobant complètement.

— Vous volez aussi bien le cœur des hommes que leur bouteille de rhum?

Rose haussa les sourcilles, le cœurs des hommes? certainement pas elle était digne et ne faisait aucune cours au homme cela ne se faisait guerre à la cour.
Rose se retourna d'un coup vers l'inconnu sa cape suivant le mouvement laissant entrevoir un tissu noble de couleur rouge dépasser légèrement lors du geste de déplacement, elle garda néanmoins son capuchon et remit en place sa cape pour recacher sa robe qui avait évidement dévoiler la richesse de la demoiselle, un tel tissu ne serait jamais porter par une quelque compte paysanne.

-"si vous jouez à tout ce petit jeu pour me mettre dans vôtre couche c'est perdu d'avance"

Elle tendit la bouteille vide, oui vide, Rose avait eu tellement envie d'oublier sa venu dans cette endroit désert de richesse qu'elle avait tout bue sans regret ce qui lui avait donner un petit effet de tournis qu'elle essayait de garder secret.

Elle avait rit. Il l'avait entendu et ça le mit aussitôt en joie. Il aimait son humour mais préférait d'avantages quand une femme l'appréciait également. D'ailleurs, il pu constater qu'il s'agissait là d'un rire très léger, délicat. Cela lui rappela alors une époque où il flânait parmi la haute sphère et les dames de la grande cours. Une époque fort bien révolue pour lui, toutefois, certaines choses semblaient immuables. Mais apparemment, l'idée de voler des cœurs la faisait réagir d'avantages que de voler un "honnête" homme.

La jeune femme fit volte-face et dans ce même élan, une partie de sa robe fut dévoilée. Attentif, Nathaniel remarqua cette couleur rouge. Pour de simple humain, la couleur rouge aurait été compliqué à discerner mais à ses yeux, il en percevait toute les nuances. Tout comme il avait su percevoir la noblesse du tissus. Nathaniel comprit alors qu'il avait à faire à une noble. Il comprenait mieux cette odeur attirante, le changeant des odeurs un peu fumeuse qu'il percevait chez les femmes de ce patelin.

— si vous jouez à tout ce petit jeu pour me mettre dans vôtre couche c'est perdu d'avance.

Sourire de petit con en coin des lèvres, il reprit son du, ragaillardi à l'idée de se prendre une petite rasade.

— Il n'est nullement question de vous mettre dans ma couche...

Il laissa volontairement un petit blanc, avant de rajouter.

— La vôtre m'ira parfaitement bien.

Sur ces paroles grossières mais débité avec finesse, il apporta sa flasque jusqu'à ses lèvres et... et rien. Le vide. Le néant. Vide. Vide?! Sérieusement? Comme pour être certain, il retourna sa flasque vers le sol mais rien ne se déversa. Ce petit bout de femme venait de tout lui siffler. Sérieusement?

— Mais surtout, tu me dois une nouvelle flasque de rhum, railla t-il un peu ronchon.

Ah bah oui... avec l'émotion il passa du vouvoiement au tutoiement. Un pirate sans son rhum n'est plus un pirate! Au-delà de ce mécontentement très temporaire, il observait l'inconnue avec un regard nouveau, cherchant des signes d'ivresse. C'est qu'elle tenait bien la bouteille, la bougre. Finalement, y'a de l'espoir pour elle.

Rose fixa le jeune homme, c'était un personnage a lui seul, il était cependant assez drôle elle devait bien se l'avouer d'ailleurs elle ne pu s’empêcher de rire quelque peu concernant de partager son lit et non le sien, quel phénomène, en fin de compte peux être trouvera t'elle de quoi s'amuser dans ses lieux pauvre.

— Mais surtout, tu me dois une nouvelle flasque de rhum, railla t-il un peu ronchon.

Rose fronça pour la troisième fois lors de cette soirée ses sourcilles décidément cela lui changer bien de sa vie d'auparavant.
Mais en quelque sorte il n'avait ps tors elle avait effectivement bien tout bue et se dit qu'elle devait respecter cela et lui offrir une autre bouteille.

-"Je le conçois"

Elle fit demi tour et lui fit signe de la suivre.

-"A défaut de vous laissez ma couche, je vais vous ouvrir ma cave"

Elle continua le chemin vers la demeure et évita de passer par l'entrée principal, les domestiques risqueraient de les voire et de soupçonner des rendez-vous charnel, ce qui serait un scandale pour sa famille, elle passa donc par une petite trappe qu'elle avait repéré tout simplement par les plan qu'elle avait strictement appris avant l'emménagement, et oui cette jeune fille ne manquer pas de ressource pour faire ce qui lui plaisait.

Ils arrivèrent bientôt vers les caves et plus précisément dans sa cave avec ses propres bouteilles qu'elle avait fait parvenir quelques temps auparavant par bateaux.

— Je le conçois.

Une femme pleine de répartie et sachant admettre ses tords. Voilà qui lui plaisait de plus en plus. La compagnie de cette jeune demoiselle était des plus distrayantes. Assurément, il ne regrettait en rien son bordel. Tournant les talons et l'intimant de la suivre, le pirate ne se fit pas prier. Finalement, il allait peut-être avoir accès à sa couche.

— A défaut de vous laissez ma couche, je vais vous ouvrir ma cave.

Ou pas. Néanmoins, espiègle et confiant, il décida de garder le silence pour le moment. Jusqu'à présent, il avait su tirer les bonnes cartes. Il ne voulait pas prendre le risque d'appuyer sur le mauvais bouton et prendre le risque de tout faire péter. Par moment les femmes pouvaient se montrer d'une susceptibilité à toute épreuve et d'un comportement bi polaire effarant. Elle le fit passer par une petite trappe, loin des regards indiscret. Un bon point pour lui. Il n'avait aucune idée de comment pouvait finir la nuit, mais si jamais ça finissait en bain de sang, il préférait ne pas être associé à ce massacre. Bien que pour le moment, il n'avait nullement l'intention de tuer cette demoiselle. Si il devait la faire crier, ça serait par de biens d'autres façons.

Ils débouchèrent sur les caves. Un endroit que Nathaniel aimait tout particulière. Une cave. Une belle demoiselle... ou en tout cas, il se l'imaginait belle. Et bien évidemment... de l'alcool à profusion. Il était mort et se retrouvait au paradis? Il a cramé lors du dernier levé de soleil et personne n'a tenu bon de le tenir informé? Le pirate regardait un peu autour de lui, curieux et forcément envieux. Il se faufilait parmi les allées, laissant ses doigts glisser sur quelques cul de bouteilles.

— Intéressant.

Aussi heureux qu'un gosse dans une boutique de bonbons, il se saisit d'une bouteille qu'il montre à l'inconnue.

— Comment voulez-vous procéder, milady? On débouche la bouteille et nous abreuvons à même le goulot? Ou cette technique vous semble t-elle bien trop rustre?

Mais avant de savoir comment boire la bouteille, Nathaniel se demandait bien comment ils allaient l'ouvrir. Oh! Elle devait être équipée. Ne se gênant pas pour faire comme chez lui, il commençait déjà à fouiner, à la recherche d'un tire bouchon. Il avait l'air malin, à chercher comme un con.

Rose s'amusa de cette homme qui semblait si assoiffer et voyant celui ci rechercher désespérément un moyen d'ouvrir la bouteille qui au passage était vieille de 30 ans d'âge, il avait du gout.
Rose alla vers un petit meuble noble poser la au milieu de ses dizaine de millier de breuvage et sortie deux verre et un tir bouchon qui était fabriqué au bois de chêne.

La demoiselle alla chercher la bouteille dans la main de cette inconnu et retourna vers le meuble ouvrant ce vin et le versant dans chaque verre sentant le breuvage à même le goulot de la bouteille pour vérifié si il n'avait pas bouchonné, il semblait clean et tendit un verre au jeune homme.

-"Je m'appelle Rose, je suis une dame de compagnie de la princesse vivant dans ce lieux"

Oui Rose était aussi une menteuse, après tout elle n'allait pas se dévoiler à un inconnu sachant qu'ils se trouvaient tout deux dans cette cave à l'abri des regards.
Cependant ayant un peu marre de sa cape, elle alla soufflet quelque bougie et en laissa qu'une seul les laissant quasiment dans l'obscurité et en profita pour enfin l'enlever, dévoilant une magnifique robe rouge broder d'or et dévoilant aussi son visage de petite poupée de grand yeux émeraude et de long cheveux brun frisée retombant quasiment sur ses hanches, elle retourna vers lui lançant sa cape au sol et s’arrêta en face de l'inconnu et fit une petite tape de verre à verre avec celui du voisin.

-"A la tienne"

Ne trouvant rien, Nathaniel abandonne ses recherches. De toute manière, la jeune femme partait déjà à la recherche du fameux tire bouchon et des verres. Tout en ces lieux respiraient la noblesse, la richesse. Il n'avait aucune idée de qui étaient les propriétaires des lieux mais visiblement, ils étaient très fortunés. Ah. Voilà bien longtemps qu'il avait cessé de côtoyer la haute société, bien trop ennuyante et oisive à son goût. Les gens de la campagne étaient moins farouches mais s'avéraient au final tout aussi ennuyant. Au moins cette inconnue avait le mérite d'attiser sa curiosité et de tromper l'ennui. Contemplatif, Nathaniel l'observait tel un félin guettant sa proie. Ce qui n'était pas réellement loin de la vérité. Il brûlait de connaître les traits façonnant son visage.

— Je m'appelle Rose, je suis une dame de compagnie de la princesse vivant dans ce lieux.

Dame de compagnie... Bah voyons! Pour autant, il n'émit aucun commentaire se contentant de lui faire une petite courbette comme il était coutume de faire en face d'une dame de la haute société.

— Enchanté, Rose. A présent il est temps pour moi de me présenter. Nathaniel Jenkins, un simple habitant de cette ville.

Rose n'était pas la seule à ne pas dévoiler entièrement son jeu. D'ailleurs, en parlant de dévoiler, elle éteignit les bougies. Tout du moins, presque toute. Il ne comprit pas tout de suite pourquoi... mais percuta lorsqu'elle retira sa cape. Avec ses capacités hors norme, il pouvait sans difficulté étudier les traits de son visage. Un visage angélique, au grain de peau parfait et aux yeux enchanteurs. Subjugué, il en resta sans voix le temps de quelques secondes. Si bien qu'il mit un certain à réagir lorsqu'elle s'était approchée de lui.

— A la tienne.
— A la tienne également.

Leurs verres tintèrent et il trempa ses lèvres dans la mixture aux saveurs étonnantes. Voilà bien longtemps qu'il n'avait pas eu loisir de s'offrir un tel plaisir. Sa fortune d'antan était passée à la trappe. Les jeux, les femmes... et surtout, sa tanière. Les affaires fonctionnaient bien mais il réinvestissait tout dedans.

— Et qu'est-ce qui amène la princesse en ces lieux? Nous ne sommes pas habitués à voir débarquer le beau monde dans nos contrées.

Tout à sa question, le pirate prit appuie contre le mur, désinvolte et surtout très à l'aise. Il s'était volontairement terré dans un coin obscur, où on ne pouvait que percevoir l'éclat de ses prunelles d'un bleu presque surnaturel.

Un simple paysan? en même temps elle s'attendait à quoi sur cette île, elle n'allait pas tomber sur le prince charmant descendant de son cheval blanc pour l’emmener dans son château..
Malgré un petit un air déçu elle continua de le suivre du regard l'écoutant parler.

— Et qu'est-ce qui amène la princesse en ces lieux? Nous ne sommes pas habitués à voir débarquer le beau monde dans nos contrées.

Pas habitué..tu m'étonne!
Rose fixa Nathaniel se poser sur un bout de mur et elle répondit à sa question.

-"Son père a acheté toute l'île, il compte y faire affaire et surtout agrandir..enfin je suppose"

Rose se retenu de se taper le front, elle se vendait tellement que cela en était désespérant..

Elle fini son verre et commença à en boire un, deux, quatre, dix
Malgré sa tendance à tenir à l'alcool elle commença à n'être plus très fraiche et commença a parler de manière pas très clair complètement joyeuse, elle en avait tellement besoin!

Rose commença à danser autour des poutres qui faisait partie des fondations du bâtiments amuser de la situation.

Le père de la princesse hein? La princesse... mystérieuse ou princesse Rose la cleptomane alcoolique? Cette réflexion interne lui arrache un sourire.

— Tu suppose... je comprends. Ce n'est pas le genre de discussion que l'on tient avec une dame de compagnie.

Dame de compagnie... ouais. Non. Il ne croyait vraiment pas. Ou alors elle ne craignait pas de se faire renvoyer... chose qui l'étonnerait très fortement. D'abord en retrait, pour une fois Nathaniel se fit calme, silencieux, sirotant son verre alors qu'elle enchaînait les verres de vin. Puis finalement, à l'ouverture de la seconde bouteille, il se mit à la rejoindre joyeusement et à boire encore et encore. Les rires fusaient et pendant qu'elle dansait autour des poutres, il grimpait sur une table certainement pas prévu pour ça. Son verre à la main, il dansait et chantait des airs entraînant qu'il avait appris à l'époque où il était encore pirate. Autant dire qu'il y'avait des mots de vocabulaire que la jeune Rose n'avait peut-être jamais entendu. Mais là encore il n'était certain de rien puisqu'elle ne cessait de le surprendre.

Son énième verre vidé, il le balança par dessus son épaule et sauta de la table, allant rejoindre la "dame de compagnie". Il lui attrapa les mains et l'entraîna dans une danse virevoltante, n'hésitant pas à la saisir par la taille pour la soulever dans les airs. Avec sa forme surhumaine, elle lui paraissait encore plus légère qu'une plume. Par contre il avait prit l'habitude d'attraper les demoiselles par les hanches sans leur broyer les os. Pendant ses premières années de vampire... ce n'était pas toujours évident et il se retrouvait rapidement avec des poupées désarticulées entre les mains. Quand il reposa Rose, s'était pour ouvrir une nouvelle bouteille de vin et la boire à même le goulot cette fois.

Le plus drôle dans l'histoire étant qu'il était tellement imbibé d'alcool qu'il ne pensait même plus à se glisser dans la couche de Rose. Non. Là, dans l'immédiat, il luttait pour ne pas sombrer dans un long et profond sommeil. M'enfin... entre lutter et vaincre... y'avait une différence de taille.

Cela faisait si longtemps qu'elle n'avait pas rigoler à ce point ni bue d'ailleurs, elle voyait flou et ne réagit même pas quand elle se fit lever dans les air trouvant cela même drôle et ria de nouveau continuant de danser et de chanter essayant de retenir les paroles parfois compliquer à comprendre, elle était si bien que cela dura vraiment longtemps, tellement longtemps qu'elle fini par s'asseoir par terre épuisé puis jeta ses bras en arrière et posa son corps tout entier à terre fermant les yeux complétement bourré et fatigué, elle n'avait pas manger et avait bue au moins quatre bouteilles à elle seul..

Rose laissa un sourire idiot apparaitre sur son visage gardant les yeux fermer et commençant à s'endormir, elle avait beau être couché au sol sans bouger elle avait cette sensation que la pièce tourné, le lendemain allait être vraiment vraiment compliqué..

-"ça faisait si longtemps."

Le temps défilait encore et encore. Le temps passait vite, beaucoup trop vite! Il en était toujours ainsi quand on passait du bon temps en charmante compagnie. En voyant Rose s'allonger à même le sol, il la rejoignit. Pour lui aussi, le monde tournait. Un peu trop d'ailleurs mais en parfait marin, il avait l'habitude de se mouver sur un sol qui tangue. S'allongeant donc au côté de Rose, il avait néanmoins su garder une certaine distance de sécurité.... mais de façon très involontaire. Il avait juste mal évalué la distance entre eux.

— ça faisait si longtemps.

Tournant vaguement sa tête vers elle, il lui adressa un sourire qu'elle ne pu voir de toute façon et contempla à nouveau le plafond.

— Bonne nuit princesse, souffla t-il, avant de s'endormir presque aussitôt.


Le lendemain matin arriva bien rapidement... conséquence logique quand on danse jusqu'à pas d'heure. Loin d'être matinale, Nathaniel continuait à faire la grosse larve sur le sol alors qu'il pouvait percevoir des bruits de pas, au-dessus d'eau. Ou à plusieurs mètres. Cela aurait du l'interpeller mais les souvenirs de la veille étant tellement vague et incertains qu'il se pensait chez lui, dans son bordel.

— Aubrey, dégage tes putains de ma chambre, que marmonne le pirate.

Ho oui que la nuit fut courte tellement courte, Rose commença à se réveiller entend du bruit au dessus d'elle, les domestiques devaient déjà être à l’œuvre pour préparer le petit déjeuner..
Rose commença à se rendormir puis se redressa d'un coup se rappelant n'être pas dans son lit ni dans sa chambre mais sur le sol froid de la cave des cadavres de bouteilles au sol et un mal de dos et de la tête insupportable!

Rose commença a paniquer se redressant et faisant les cent pas jusqu'à qu'elle entende la deuxième victime de leur folle nuit.

— Aubrey, dégage tes putains de ma chambre

Rose se tourna d'un coup sec vers celui ci fronçant les sourcilles, il était sérieux la?
Celle ci se pencha doucement vers lui, approchant ses lèvres vers son oreille et sans crier gare elle hurla dans son oreille de se lever!

-"debout!! tu dois partir!!"

Et ça lui tombe dessus sans prévenir. PAF! Alors qu'il replongeait volontiers dans le pays des rêves, une odeur agréable vint lui chatouiller les narines... suivit de très près par une voix tonitruante.

— debout!! tu dois partir!!

Surpris et surtout affolé, le pirate se redresse soudainement. Quoi? Qu'est-ce qui se passe? Bordel qui cognait avec un marteau à l'intérieur de son crâne? Probablement le Seigneur Vins. Sourcils froncés, il regarda la source de son trouble. La fille d'hier soir. Rosita... Rosace... C'était quoi son nom déjà? Est-ce qu'ils avaient conclu? Il regarda rapidement comment il était fringué et ayant toujours ses vêtements, il compris que non. Et merde. Tout ça pour ça au final? Ronchon, il se redresse et regarde Rosita... Rosace... Rosaline? Bref! Il regarde la magnifique demoiselle, un peu penaud.

— Je peux pas...

Il ne voyait pas les rayons du soleil flamboyant mais il les sentait. Le jour s'était levé et comment vous dire... les créatures nocturnes ne sont pas compatibles avec le soleil. Sauf si vous rêvez d'avoir un barbecue ambulant sur deux pattes.

— Je suis allergique au soleil.

De toute les excuses celle ci fut la meilleure qu'elle est pu entendre..comment ça il ne pouvait pas??
Rose le regarda perplexe un peu perdu et ne sachant pourquoi il disait cela, est-ce que cela pouvez vraiment exister quelqu'un allergique au soleil?

-"allergique? mais comment..enfin comment tu vas partir d'ici? si un garde te vois ou un domestique tu es mal..très mal.."

Rose commença à se dire qu'elle ne pouvait pas rester plus longtemps elle devait partir et retourner dans sa chambre avant qu'une dame de chambre vienne la réveiller et ne la trouve pas dans ses draps.

-"je ne peux pas rester vraiment..désolé tu vas devoir te débrouiller..ne te fait pas choper."

Rose sortie de la cave laissant cependant sa cape et partie dans les couloirs encore désert sur certain endroit de la demeure heureusement il était encore tôt, elle couru vers sa chambre et entra rapidement se déshabillant et jetant ses vêtements au sol avant de sauter dans ses draps le souffle complétement coupé et un mal de ventre grandissant qui fini par la faire courir vers son pot de chambre et vomi toute ses tripes se maudissant d'avoir bue à ce point..

— allergique? mais comment..enfin comment tu vas partir d'ici? si un garde te vois ou un domestique tu es mal..très mal..

Nathaniel n'émit aucun commentaire toutefois, il n'en pensait pas moins. Si un garde ou quiconque se présentait... et bien l'issue en serait simple. Il croquerait la jugulaire du pauvre malheureux croisant sa route. Après tout il commençait sérieusement à avoir les crocs, le vampire.

— je ne peux pas rester vraiment..désolé tu vas devoir te débrouiller..ne te fait pas choper.
— Quoi? T'es sérieuse?

Mais aucune réponse puisqu'elle partait déjà! Bon en fait si... c'était une réponse indirect. Elle était sérieuse. Elle le plantait là. Il allait faire comment pour sortir? Il cogitait, marchait de long en large le long de la cave, pestait. Puis il vit la cape de Rosita... Rosace... Bref! Il vit sa cape et l'enfila. Bordel... On retombait en plein dans le conte du Chaperon Rouge. Quand le loup enfile sa cape pour se faire passer pour l'enfant. Vêtue de la fameuse, donc, Nathaniel prit le même chemin que la veille, mais dans le sens inverse bien évidemment. Il prit moult précaution, usant de ses capacités vampiriques. Rapide et silencieux, il retourna dans son bordel. La journée, l'ambiance était totalement différente. C'était tranquille, vide et sans âme. Aubrey était au comptoir, un verre de rouge entre les mains.

— Ah! Voilà le patron de ces lieux! Où te trouvais-tu?
— Nul part.
— Elle vient d'où la cape, charmante demoiselle? questionna Aubrey, railleur.
— La ferme, je vais me coucher.

Et sans attendre d'avantages, Nathaniel monta dans sa chambre, retira absolument tout ses vêtements et s'écroula sur son lit. Il sombra dans un sommeil total et profond toute la sainte journée. Ce n'est qu'au couché du soleil qu'il s'éveilla. Effectuant une toilette rapide et enfilant quelques vêtements dont un pantalon et un impair en cuir, il partit une nouvelle fois en vadrouille. Sauf que cette fois-ci, il savait où aller. Rôdant près de la demeure de la princesse, il patientait, la cape de mademoiselle entre ses mains. Au moins c'était un bon prétexte pour la revoir.

Que cette journée fut dur et très très longue, entre cours de bonne manière, la couture, la danse, le français..
La journée fut épuisante et Rose essaya par tout les moyen de se cacher lors de la journée pour faire des micro sieste ce qui fut très difficile, ce fut le soir venu qu'elle pu enfin se reposer, se laver, se parfumer, manger et enfin retourner dans sa chambre regardant par la fenêtre ou elle pouvait voir un magnifique ciel étoilé.

Rose alla vers la fenêtre et l'ouvrit allant sur son balcon et ferma les yeux profitant du calme de la nuit et de cette odeur qu'elle aimait vraiment, l'odeur de la nuit quel délice.

Elle fini par ouvrir les yeux et descendit le regard ce fut à ce moment la qu'elle reconnu la silhouette en bas à quelques pas qui semblait attendre quelque chose, un morceau de tissu dans les bras, elle reconnu sa cape et sourie amuser, il aurait pu la revendre et gagner beaucoup d'argent mais il l'avait rapporter pourquoi?

-"tu as réussie à te sauver sans en perdre la tête au passage, bravo"

Elle cacha un petit rire .

Il attendit un moment mais était incapable de donner une estimation exacte. Par moment, il s'éloignait de son poste d'observation, allant se dégourdir les jambes. Mais il finissait toujours par revenir, sous ce balcon. Peut-être se trompait-il et en ce cas, il finirait par chercher ailleurs. Il n'abandonnait jamais. Non. Mais en levant la tête vers le ciel, il la vit apparaître, toujours aussi belle et presque aussi fraîche qu'à leur première rencontre. Quand elle baissa les yeux vers lui, un sourire s'étira sur ses lèvres.

- tu as réussie à te sauver sans en perdre la tête au passage, bravo
— Je suis plutôt doué pour prendre soin de ma tête. D'ailleurs ça doit se voir, je suis plutôt joli garçon.

Pas certain qu'elle ai vu qu'il avait apporté son vêtement, il le brandit dans les airs, fier de lui. Il aurait pu l'offrir à l'une de ses putes, pour la récompenser de ses bons services. Toutefois, ça aurait foutu en l'air son excuse toute faite pour revoir... Rose... Rosita? Oh punaise. Sa mémoire défaillait.

— Si tu veux la récupérer... Tu n'as pas d'autre choix que de descendre me rejoindre.

D'humeur joueur et taquin, il pose la cape au sol et tend ensuite ses bras vers le ciel.

— Saute et je te rattrape.

— Je suis plutôt doué pour prendre soin de ma tête. D'ailleurs ça doit se voir, je suis plutôt joli garçon.

Que-ce qui pouvait la faire rire, il était drôle et effectivement pas vilain à regarder mais cela jamais elle avouerait quoi que se soit se contentant de rire quelque peu, tel la princesse qu'elle était, puis elle vit sa cape qui brandissait vers elle comme une sorte de trophée puis il l'a déposa à terre commençant à tendre les bras, ce qui la fit froncer les sourcilles ne comprenant pas.

— Si tu veux la récupérer... Tu n'as pas d'autre choix que de descendre me rejoindre.

il semblait joueur et elle aimait ça, comme une sorte de fruit défendu elle vivait des choses si nouvelle cela la rendait toute chose ne comprend pas d’où venait tout cette curiosité de vivre plus.

— Saute et je te rattrape.

A ces mots Rose sursauta à l'idée de sauter, mais quel idée elle allait se casser quelque chose, et si il mentait, ou la rater, ou si elle l'écrasait..
Rose fut un peu perdu sur ce qu'elle devait faire mais en même temps elle avait envie de sauter et de le rejoindre et encore faire n'importe quoi, elle commença à passer une jambe puis l'autre se plaçant de l'autre côté de la barrière pas du tout rassuré.

-"j'ai peur.."

Rose restait la un peu perdu et tremblante à l'idée de sauter..elle continua à hésité un petit temps qui semblait durer des heures puis elle prit un énorme souffle et se laissa tomber les mains devant les yeux se mordant les lèvres pour ne pas hurler et alerter tout le bâtiment, elle serra tellement qu'elle se blessa celle ci.

Sautera... ou ne sautera pas? La question à dix milles pièces d'or. Nathaniel était persuadé qu'elle ne sauterait pas. Toute folie possédait ses limites et il pensait avoir atteint celles de Rose. Mais encore une fois, elle le surprit. Ouvrant des yeux grands comme des soucoupes, il la vit passer une jambe, puis une autre par dessus la rambarde. La surprise laissa rapidement place à une certaine euphorie. Bon sang, cette fille était complètement tarée... et il aimait ça, vraiment. Elle avait le gout du risque, comme lui.

- j'ai peur..
— Je suis là. Je te rattraperais, promis.

Concentré, Nathaniel se tenait prêt à la recueillir. Une part de lui continuait à croire qu'elle ne sauterait pas. Pourtant, elle le fit et alors que la gravité oeuvrait, approchant dangereusement la princesse du sol, Nathaniel vint la rattraper comme promis. Il avait usé de sa rapidité vampirique mais également de sa force. Ses claires prunelles observaient avec fascination ce petit bout de femme qui venait littéralement de se jeter dans ses bras... pour la seule et unique raison qu'il le lui avait demandé.

— J'ignorais que tu tenais à ta cape au point de te jeter dans le vide.

Malgré-lui, ses yeux restaient obnubilés par les lèvres de la princesse... en grande partie parce qu'elle venait de les mordiller et que l'une d'elle saignait légèrement. Sa faim n'avait pas été assouvie depuis un moment et résister n'était pas des plus évident. Rapidement, il la reposa à terre et s'éloigna de quelques pas.

— Tu peux la récupérer, à présent.